Un assassinat sauvage en bande organisée
Le 24 janvier 2021, un jeune garçon de 14 ans, sortant du domicile de sa sœur à Labattoir, a été brutalement attaqué par une vingtaine d’hommes armés de machettes et de couteaux rapporte Le Journal de Mayotte. Acculé dans un banga, l’adolescent a été sauvagement mutilé. La brigade de Pamandzi, alertée vers 10h, n’a pu que constater son décès à leur arrivée.
Des détails insoutenables
Le corps de la victime a été découvert par sa mère, mutilé et vidé de son sang. Le Dr. Lahalle, médecin légiste, a décrit des blessures infligées avec une violence inouïe, évoquant un acharnement avec des coups répétés au même endroit. La scène de crime a profondément marqué l’audience, poussant certains à quitter la salle en larmes.
Des questions sans réponses
L’adolescent, décrit comme sans histoires et non-affilié à une bande, semble avoir été une victime collatérale dans un cycle de violences entre la bande de La Vigie et un groupe rival. Cet acte barbare est perçu comme une vengeance pour un meurtre survenu trois jours plus tôt. Les témoignages et les preuves présentées visent à éclaircir les motivations des agresseurs et le contexte de cet assassinat.
Les accusés risquent la perpétuité
Sept des treize accusés, âgés de 12 à 32 ans au moment des faits, sont jugés pour meurtre en bande organisée, passible de réclusion criminelle à perpétuité. Les six autres seront jugés par le tribunal pour enfants. Ce procès, qui se poursuit jusqu’au 28 juin, est crucial pour comprendre les causes de cette violence extrême et prévenir de futurs actes similaires.