Dans un communiqué récent, ces militants expriment leur désir d’engager des discussions constructives et immédiates pour aborder la situation selon une information de Mayotte Hebdo.
Les barragistes, pacifiques dans leur démarche, insistent sur le fait que les barrages ne visent pas à provoquer mais à protéger la population de la délinquance, en permettant uniquement le passage des forces de l’ordre. Ils dénoncent que la levée des barrages profite aux délinquants, reprenant leurs activités nuisibles. Leur action est décrite comme un cri d’alarme face à l’insécurité et à l’inefficacité des mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui n’ont pas apporté de solutions satisfaisantes, notamment concernant la sécurité immédiate des résidents.
Face à des échanges jugés frustrants avec le ministre et à l’absence de progrès significatifs, les Forces vives demandent l’instauration de l’état d’urgence, la mise en place de mesures efficaces pour la sécurité de tous et la création d’un comité de suivi incluant des représentants du mouvement. Ce comité aurait pour mission de surveiller les progrès réalisés dans la lutte contre la délinquance et l’immigration clandestine.
Déterminées à éviter les échecs des mobilisations passées de 2011 et 2018, les Forces vives appellent à une collaboration constructive avec les services de l’État et sollicitent une rencontre urgente avec le préfet François-Xavier Bieuville pour établir un dialogue productif et trouver des solutions durables à la crise.