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Un nouveau signal d’alerte sanitaire a été lancé ce mardi dans les villages de Mroalé et Tsingoni. Selon les dernières analyses effectuées par la Société Mahoraise des Eaux (SMAE), l’eau distribuée dans ces secteurs présente une non-conformité sur le plan bactériologique. En d’autres termes, l’eau du robinet ne peut plus être consommée en l’état.
L’État débloque une enveloppe de 100 millions d’euros pour aider les collectivités de Mayotte à réparer les infrastructures publiques endommagées par le cyclone Chido. Une bouffée d’oxygène pour un territoire encore marqué par les dégâts de la catastrophe.
Face à la crise de l’eau qui sévit à Mayotte, la Commission européenne pourrait intervenir de manière significative en finançant l’achat et la distribution gratuite d’eau dans le département.
Face à la crise de l’eau à Mayotte, l’intersyndicale, incluant des poids lourds tels que la CFDT et la CGTMA, durcit le ton. À la suite d’une réunion d’urgence, elle exhorte le gouvernement à agir promptement pour bénéficier de la solidarité nationale.
L’agence régionale de santé, qui a doublé ses contrôles dans le cadre de la crise de l’eau, révèle des analyses non conformes dans plusieurs villages de l’île. Et demande aux habitants de faire bouillir l’eau systématiquement avant de la consommer.
Face à la complexité du calendrier des tours d’eau initial , la SMAE propose une version plus simple pour la population.
Parmi leurs demandes : la suspension de la facturation d’eau, la stabilisation des prix de l’eau en bouteille, un examen du plan d’urgence de 2017, et la mise en place d’un plan ORSEC.