Cette évolution intervient dans un contexte de mobilisations liées à des préoccupations sociales profondes, notamment la gestion de l’immigration clandestine et les conditions de vie sur l’île.
La visite de Marie Guévenoux, ministre des Outre-mer, à Mayotte a marqué un tournant décisif dans la résolution de cette crise. Sa rencontre avec les leaders des collectifs des « Forces vives » et l’annonce de mesures gouvernementales importantes, telles que la fin annoncée du droit du sol sur l’île et le lancement d’une opération nommée « Wuambushu 2 », visant à démanteler les constructions illégales et à gérer les flux migratoires, ont contribué à apaiser les tensions. Cette opération fait suite à une première initiative en 2023, ciblant déjà la problématique des migrants comoriens et l’insalubrité des logements informels rapporte Le Parisien.
Parallèlement, le préfet de Mayotte a appelé à la levée des barrages, suite à l’initiation du démantèlement d’un camp de migrants près du stade de Cavani. Ce geste a été présenté comme une réponse concrète aux revendications des manifestants, dans le respect des engagements pris par les autorités. Les conséquences des blocages sur la vie quotidienne des Mahorais, l’accès aux soins, l’éducation et l’économie locale étaient devenues insupportables, exacerbant la nécessité d’un retour à la normale.
L’annonce de la levée des barrages est donc accueillie comme un soulagement, mais elle ouvre également sur une période de reconstruction et de dialogue nécessaire pour adresser durablement les défis auxquels fait face Mayotte.