Le 7 mars 2024, Saïd Omar Oili a officiellement interpellé le Premier ministre par courrier, cherchant à obtenir des précisions sur l’opération Wuambushu II, programmée pour avril 2024. Cette démarche a pour but de discuter des orientations stratégiques de cette opération avec plusieurs ministères. Malgré le transfert de sa demande au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, le sénateur attend toujours une réponse, signe d’une communication gouvernementale qui peine à satisfaire les requêtes urgentes de représentants locaux rapporte L’info Kwezi.
Lors des questions orales au gouvernement de ce jour, j’ai demandé si des mesures d’adaptation de la gare maritime internationale de Dzaoudzi aux normes de sûreté internationale seraient prises, notamment dans le cadre de la mise en application de l’opération Wuambushu II. pic.twitter.com/ZiM0diBZGd
— Saïd Omar Oili (@saidomaroili) April 9, 2024
Persistant dans ses efforts, le sénateur a adressé une nouvelle demande le 28 mars 2024 au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, cette fois pour exiger des informations détaillées sur l’opération Wuambushu II. À l’approche du lancement de cette initiative, l’absence de réponse gouvernementale renforce l’urgence d’un dialogue constructif.
Par ailleurs, Saïd Omar Oili a récemment mis en avant des problématiques de sûreté au sein de la gare maritime de Dzaoudzi lors d’une séance de questions orales au gouvernement. Soulignant le rôle crucial de cette infrastructure dans les processus de reconduite à la frontière, il a exprimé ses préoccupations quant à sa conformité avec les standards internationaux de sûreté. Face aux réponses évasives du ministre des Transports concernant les audits en cours, le sénateur a rappelé l’importance de ne pas négliger la sécurité des citoyens et des infrastructures clés.