L’archipel de Mayotte peut enfin souffler. L’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé ce lundi la fin de l’épidémie de choléra, après des mois de lutte contre la maladie.
Santé
Diabète à Mayotte : un fléau invisible qui gagne du terrain
À Mayotte, le diabète affecte un habitant sur dix, mais reste largement méconnu ou ignoré, avec des conséquences parfois dramatiques.
Mayotte : Plus de cas de paludisme importés malgré l’élimination locale de la maladie
Santé publique France a récemment publié un rapport actualisé concernant l’évolution du paludisme à Mayotte. Bien qu’il n’y ait plus de cas locaux depuis le début des années 2010, le nombre de cas importés est en augmentation.
A Mayotte, deux maternités ferment leurs portes
Le centre hospitalier de Mayotte avait déjà alerté sur le manque de soignants au début du mois de juin. Quatre semaines après, la situation est toujours critique. Faute de personnel, le seul établissement de santé de l’île doit fermer deux de ses cinq services de maternité.
Deux tiers des assurés sociaux de l’île n’ont pas de carte vitale
À Mayotte, sur 211.111 assurés sociaux recensés par la CSSM (Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte) au 1er janvier 2023, seulement 70.315 possèdent une carte Vitale (33,3% des assurés au total, NDLR). Une campagne de sensibilisation vient d’être lancée afin d’encourager davantage d’assurés à obtenir cette carte indispensable pour l’accès simplifié aux soins de santé.
Mayotte en proie à une pénurie de soignants
Le 101e département est le plus grand désert médical de France. Et la situation sur l’île n’arrange pas les choses. L’opération Wuambushu aurait incité plusieurs soignants a décaler voire annuler leur venue. Résultat : un manque criant de médecins se fait sentir.
Bientôt de nouveaux soignants pour Mayotte ?
Le centre hospitalier de Mayotte (CHM) est confronté à une pénurie de soignants, en particulier d’urgentistes, mettant en péril la continuité des soins. Face à cette situation critique, le CHM a déclenché le niveau 2 du plan blanc le 1er juin. Les autorités sanitaires affirment que les soins seront assurés à court terme, mais s’inquiètent de l’avenir.
Crise majeure au Centre Hospitalier de Mayotte : le SMUR à l’arrêt, les urgences en souffrance
Le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) traverse une crise sans précédent qui menace aujourd’hui le fonctionnement même de ses services. Les interventions du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) ne sont plus assurées quotidiennement, et il est désormais inutile de se rendre aux Urgences à Mayotte si son cas ne relève pas d’une situation vitale. Face à cette situation critique, le CHM lance un appel urgent à des médecins urgentistes, même diplômés européens, afin de maintenir ouverte sa ligne de SMUR à partir du mois de juin.
Pénurie de personnel médical au centre hospitalier de Mayotte : un plan blanc déployé
Le centre hospitalier de Mayotte (CHM) est confronté à une crise majeure due à la pénurie de personnel médical. L’insécurité persistante et l’opération Wuambushu ont considérablement entravé les recrutements. Ainsi, le plan blanc a été déclenché afin de répartir les médecins restants dans les services les plus en difficulté.
Blocage des établissements de santé : une situation dangereuse mettant en péril la vie des patients
Depuis près de deux semaines, des membres de divers collectifs de Mayotte, en particulier des femmes mahoraises soutenant l’opération Wuambushu, bloquent l’accès au Centre hospitalier de Mamoudzou ainsi qu’à tous les dispensaires de l’île. Bien que leurs revendications puissent sembler légitimes, la situation devient critique pour certains patients, mettant leur vie en danger selon certains professionnels de santé.
Les évacuations sanitaires entre Mayotte et La Réunion font l’objet de critiques
L’association française de défense des droits des réfugiés, la Cimade, publie un rapport remettant en question l’application du protocole d’évacuation sanitaire entre Mayotte et La Réunion. Le rapport souligne plusieurs problèmes, notamment l’obligation de rapatriement des patients, la stigmatisation des personnes sans papiers et la violation de la liberté de circulation. La Cimade demande une révision du protocole pour une meilleure prise en compte des droits des patients.