Toute l’actualité de Mayotte
La dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par le président Emmanuel Macron le 9 juin, a conduit à des élections législatives anticipées. Ce dimanche 30 juin, plus de 49 millions d’électeurs français, dont près de 100.000 à Mayotte, étaient appelés aux urnes.
La violence et la haine politique ont atteint un nouveau sommet inquiétant. Dans une publication poignante sur les réseaux sociaux, le député Saïd Kambi a révélé que la maison de sa suppléante a été la cible d’un incendie criminel. Cet acte odieux, survenu dans un contexte de campagne électorale marqué par des diffamations et des menaces incessantes, illustre la gravité de la situation politique actuelle à Mayotte.
Lors de la séance de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale ce mardi 31 mai, les flux migratoires étaient au cœur des débats. Un rapport, présenté par les députés Estelle Youssouffa et Laurent Marcangeli, dressait un état des lieux de la situation en Méditerranée et à Mayotte. Plusieurs mesures ont été proposées, dont la solidarité avec la France métropolitaine pour l’accueil des personnes en situation irrégulière et l’application de la circulaire Taubira pour partager la prise en charge des mineurs non accompagnés.
Fahmi Said Ibrahim, ancien ministre comorien des affaires étrangères, propose un changement radical dans la politique diplomatique du président Azali. Sa proposition consiste à quitter la Commission de l’Océan Indien (COI) et à s’éloigner de la France afin de ne plus « subir l’humiliation de l’opération Wuambushu ».
Dans les coulisses du pouvoir parisien, le président du Département de Mayotte, Ben Issa Ousseni, a récemment été reçu par la première ministre, Élisabeth Borne. Une rencontre d’une importance cruciale pour cette collectivité insulaire, qui lutte ardemment pour faire entendre sa voix et obtenir des compensations financières nécessaires à sa survie.
Dans une élection municipale qui ne manquera pas de marquer l’histoire politique de la commune, Issilamou Hamada, membre du parti Les Républicains (LR), a triomphé avec brio en remportant la victoire écrasante lors du vote des conseillers municipaux.
Après une série de négociations entre le président français Macron et son homologue comorien Azali, ainsi que des réunions ministérielles, un accord a finalement été trouvé. Cependant, les détails concernant la procédure pour différencier un retour volontaire d’une expulsion forcée restent flous.
Mohamed Bacar ayant été démis de ses fonctions, au sein de la majorité Les Républicains (LR), on affirme l’unité malgré quelques difficultés à dissimuler les ambitions individuelles. Jusqu’à présent, ces aspirations se limitent au sein du groupe majoritaire.
Accompagnée de quatre ministres, elle entame ainsi une visite de trois jours dans cette île de l’océan Indien. L’éventualité d’un passage à Mayotte reste incertaine.
Un jour après la rencontre du président Azali Assouman et Emmanuel Macron à Paris, Gérald Darmanin a déclaré que les éloignements des comoriens en situation irrégulière à Mayotte allaient reprendre, les Comores ayant donné leur accord.
Dans le paysage politique français, les élections sénatoriales reviennent tous les trois ans pour procéder au renouvellement des sièges sénatoriaux. Ce processus, qui s’effectue par moitié sur un mandat total de six ans, permet de conquérir potentiellement 170 places.Le département de Mayotte est concerné cette année.
Le président comorien Azali Assoumani, demande à Emmanuel Macron de suspendre l’opération Wuambushu qui vise à expulser des milliers de Comoriens en situation illégale.