Ils manifestent leur exigence d’expulsion des migrants qui s’accumulent dans leur quartier, invoquant des risques sanitaires accrus et un malaise social croissant.
La tension a monté avec le déploiement de banderoles clamant des messages tels que « non au foyer de choléra à Cavani » et « expulsion de tous les migrants, non négociable« .
Près de 200 personnes se sont rassemblées devant la préfecture pour appuyer ces revendications rapporte La 1ère.
Les autorités ont déjà commencé à répondre à certaines de ces préoccupations en recensant les migrants aux alentours du stade de Cavani le 25 avril, identifiant près de 1.500 individus. Selon leur situation administrative, ces personnes seront soit expulsées, soit relogées. Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la députée Estelle Youssouffa a récemment proposé le transfert des réfugiés et demandeurs d’asile vers l’Hexagone pour désengorger l’île, rappelant que plus de 300 migrants avaient déjà été relogés dans les Yvelines suite au démantèlement du camp du stade de Cavani.
Une situation qui a tendance à s’enliser, déjà en Avril, les commerçants de Cavani lançaient un appel désespéré aux autorités suite à la libération du stade :
Les commerçants de Cavani lancent un appel d’urgence aux autorités