Cette mesure, selon eux, ne serait pas la panacée face à l’urgence migratoire et sociale que connaît l’île. Lors de leur voyage en mars, ils ont constaté que Mayotte, déjà soumise à un droit du sol dérogatoire, ne bénéficie pas significativement de cette exception. «Les Mahorais ont été induits en erreur, croyant à une solution miracle au problème migratoire, mais c’est une chimère», souligne Jacquier-Laforge.
💬 « La suppression du droit du sol a été présentée, à tort, comme une solution miracle. Travaillons d’abord sur des propositions précises, concrètes et opérationnelles ! »
🗞 Retour sur notre immersion mahoraise avec @SachaHoulie dans @lopinion_fr. https://t.co/VcRc63HCMD
— Elodie Jacquier-Laforge (@elodiejala) March 27, 2024
Contre une révision constitutionnelle pour imposer le droit du sang, Jacquier-Laforge suggère plutôt de renforcer la lutte contre l’immigration illégale et de sanctionner fermement les reconnaissances de paternité frauduleuses et les fausses déclarations d’identité maternelle. Les députés appellent à une action concertée sur plusieurs fronts : sécurité, relations avec les Comores, relogement des populations, économie informelle, accès aux services de base, et infrastructures sanitaires et pénitentiaires rapporte Ouest France.
Jacquier-Laforge et Houlié ont formulé seize propositions à Marie Guévenoux, ministre des Outre-mer, espérant ouvrir un dialogue constructif sur des solutions réalistes et efficaces pour Mayotte.