La préfecture a rapidement réagi, annonçant que les nouveaux cas ont été identifiés parmi des personnes interceptées en mer par les forces de lutte contre l’immigration clandestine. Ces individus ont été immédiatement pris en charge au sein de l’unité spécialisée dans le traitement du choléra du Centre hospitalier de Mayotte selon une information Mayotte La 1ère.
Dans un souci de transparence et de prévention, les autorités se montrent rassurantes quant au risque de propagation de la maladie, jugé limité grâce aux procédures d’interpellation et de prise en charge appliquées. Un traitement antibiotique a également été administré à toutes les personnes ayant été en contact avec les cas confirmés, dans l’objectif de circonscrire l’épidémie.
Par ailleurs, en cette journée marquée par la célébration de l’Aïd El-Fitr, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte rappellent à la population l’importance cruciale de respecter les mesures d’hygiène de base. Ces recommandations incluent la consommation d’eau potable et le lavage régulier des mains pour prévenir toute transmission du choléra. En présence de symptômes évocateurs, il est impératif de contacter sans délai le Centre 15 pour recevoir les orientations nécessaires.
Cette alerte sanitaire survient dans un contexte régional préoccupant, le choléra gagnant également du terrain dans le pays voisin, les Comores, et plus précisément sur l’île d’Anjouan, où quatre décès ont été signalés en une journée. Face à cette escalade, l’Union des Comores envisage l’utilisation d’un vaccin anticholérique pour endiguer l’épidémie.