Cette mesure, qui vise à freiner l’afflux de migrants venant principalement de l’archipel des Comores, mais aussi récemment de la Tanzanie et d’autres régions, n’est cependant pas envisagée pour le reste de la France, soulignant l’attachement du président au droit du sol comme principe républicain.
Dans un entretien accordé à l’Humanité, le président Macron a mis en lumière la situation unique de Mayotte, devenue la première maternité de France, où la naissance sur le territoire confère la nationalité française à l’enfant.
Cette spécificité, selon lui, justifie une révision constitutionnelle permettant d’adapter la législation à la réalité socio-économique et sécuritaire de Mayotte, tout en conservant l’essence du droit du sol pour le reste du territoire national.
Cette démarche, présentée comme une nécessité pour préserver l’équilibre social et économique de Mayotte, fait écho aux préoccupations des Mahorais tous bords politiques confondus, qui ont accueilli favorablement la proposition. Le président a également mentionné la possibilité de restreindre l’accès aux droits sociaux pour les personnes en situation irrégulière, dans le but de dissuader l’immigration clandestine.