À partir du mercredi 11 octobre, l’accès à l’eau sera réduit à 18 heures par jour, au lieu des 24 heures habituelles. La situation est d’autant plus alarmante que les retenues d’eau s’amenuisent à une vitesse inquiétante indique l’AFP.
En parallèle, Santé Publique France met en lumière une hausse des cas de gastro-entérite, liée à ce manque d’hygiène dû à la pénurie. « L’épidémie se maintient car il y a moins d’hygiène, les gens prennent moins de précautions » rapporte Youssouf Hassani de Santé Publique France à Mayotte.
Le bilan est lourd : 13 cas graves ont été admis en réanimation et le nombre de ventes de produits anti-diarrhéiques a explosé.
Le gouvernement tente de réagir en prenant en charge les factures d’eau et en distribuant de l’eau en bouteille. Mais la menace ne s’arrête pas là. Santé Publique France alerte sur les risques de flambées d’autres maladies hydriques, renforçant l’urgence de la situation.
Une crise à plusieurs facettes, où la pénurie d’eau risque d’avoir des répercussions sanitaires majeures, plaçant Mayotte dans une spirale dangereuse.