Lors de son passage au tribunal correctionnel, l’homme a justifié ses actes en invoquant l’entraide, affirmant qu’il permettait à des familles étrangères, avec ou sans titres de séjour, d’accéder à son terrain par charité. Toutefois, les autorités, dont la police et l’Agence régionale de santé, ont constaté l’insalubrité des lieux, dépourvus d’eau courante et de sanitaires, avec des raccordements sommaires rapporte Mayotte Hebdo.
La situation a été révélée par le beau-fils de l’accusé, qui s’est plaint des conditions indignes, notamment l’absence d’électricité malgré des cotisations mensuelles des locataires. Les familles payaient entre 25 et 130 euros par mois, soit pour le loyer, soit pour les frais d’électricité partagés, remettant en question l’argument de l’entraide avancé par l’accusé.
Le substitut du procureur, Max Goldminc, a souligné que l’accusé tentait de présenter ses actions sous un motif noble, mais que cela ne tenait pas face aux faits. Bien qu’il ne soit pas le propriétaire légal du terrain, il en avait la responsabilité en tant qu’occupant de fait.
En plus de la peine de prison avec sursis, la direction régionale et interrégionale des finances publiques suit de près cette affaire, laissant présager des conséquences financières supplémentaires pour l’accusé.