La décision de déplacer le projet à Bouyouni a été guidée par des considérations techniques et environnementales, notamment les risques de volcan sous-marin et de séisme qui pourraient affecter la piste de Petite-Terre, ainsi que la menace de submersion marine d’ici à 2035. Ces facteurs rendent le site actuel moins viable à long terme selon Mayotte La 1ère.
Le coût de l’ancien projet était estimé à un milliard d’euros, et bien que les coûts pour le nouvel emplacement ne soient pas encore définis, les autorités s’efforcent de maîtriser les dépenses.
Le site de Bouyouni, majoritairement agricole, présente aussi des défis en termes d’accessibilité et de gestion foncière, qui nécessiteront une planification et une coordination minutieuses.
Pour assurer une gestion transparente et efficace du nouveau projet, un comité de suivi sera établi prochainement par la préfecture. Ce comité sera chargé de suivre l’avancement du projet, de résoudre les problèmes qui pourraient survenir et de s’assurer que le nouvel aéroport réponde aux besoins de l’île tout en respectant ses contraintes environnementales et sociales.