Cette nouvelle mouture de la loi ordinaire est intrinsèquement liée à une proposition plus controversée : une réforme constitutionnelle visant à abroger le droit du sol à Mayotte. Ce point, particulièrement clivant, fait face à une forte opposition, y compris au sein du parti présidentiel, Renaissance, ainsi que chez les élus de gauche. Les critiques arguent que la suppression du droit du sol n’éradiquera pas l’immigration clandestine, problème persistant à Mayotte.
Emmanuel Macron présentera lui-même les textes de Loi Mayotte
Le défi est donc de taille pour Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental de Mayotte, qui s’efforce de rallier les députés à Paris autour de ces mesures législatives. L’enjeu est crucial : sans un vote favorable pour l’une des lois, l’autre risque également d’être rejetée, rendant indispensable un consensus parlementaire pour avancer sur ces enjeux vitaux pour Mayotte selon Mayotte la 1ère.
Réunion avec @GabrielAttal + @GroupeLIOT_An. J’ai alerté sur l’impératif d’avoir une Loi #Mayotte ambitieuse de programmation pour construire le nouvel #aéroport, protéger la population de Pamandzi. Il faut un signal fort à #Mayotte, sans quoi nous connaîtrons des violences. 1/2 pic.twitter.com/OhsCs6Pqbw
— Estelle Youssouffa Députée (@DeputeeEstelle) May 15, 2024