Cet amendement, présenté par le sénateur Thani Mohamed Soilih et lu par le sénateur Saïd Omar Oili, visait à lever la restriction de circulation imposée aux mineurs étrangers admis au séjour à Mayotte rapporte le JDM.
Les parlementaires mahorais ont rappelé la situation préoccupante de leur territoire, qui lutte pour faire face au défi migratoire croissant. Les sénateurs ont mis en exergue les conditions de vie précaires à Mayotte, caractérisées par l’expansion des bidonvilles, l’engorgement des services publics, et la détérioration de l’environnement et du lagon. Le sénateur a partagé son expérience en tant qu’ancien maire, expliquant qu’il devait construire de nouvelles écoles chaque année, mais que de nombreux enfants de trois ans étaient en attente de scolarisation. Il a souligné l’urgence de trouver des solutions à cette crise.
Malheureusement, l’amendement n’a pas été retenu par le Sénat, malgré une faible différence de voix. Les groupes LR et centriste du Sénat ont voté contre, renforçant l’image d’une vision éloignée de la réalité de Mayotte que Paris semble avoir, alors que le territoire fait déjà face à une situation migratoire persistante.