Cette décision, rendue le 7 mars, fait suite à ses propos tenus sur Mayotte la 1ère le 24 avril, jugés comme une « provocation à commettre un crime ou un délit ».
L’affaire, qui a suscité une vive polémique, a vu Salime Mdéré poursuivi également pour « provocation à la haine raciale ». Cependant, il a été relaxé de cette accusation, le tribunal n’ayant pas estimé que ses paroles visaient des individus sur la base de leur race, ethnie ou origine. « Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, un moment donné, il faut peut-être en tuer. Je pèse mes mots. », avait-il affirmé, suscitant une onde de choc.
Bien que le parquet de la Réunion ait demandé trois mois de sursis accompagnés de trois ans d’inéligibilité, le tribunal n’a pas retenu la peine d’inéligibilité contre le vice-président. Cette affaire, marquant les tensions sur les questions de sécurité à Mayotte, se clôt sans entraver directement la carrière politique de Mdéré, mais avec une sanction pécuniaire significative rapporte Mayotte Hebdo.