Ces mots, prononcés en direct sur Mayotte La 1ère, lui valent aujourd’hui d’être poursuivi en correctionnelle pour « incitation à la haine et provocation à la commission d’atteintes à la vie » rapporte Mayotte Hebdo.
Le procès de M’déré est prévu pour février 2024 au tribunal correctionnel de Saint-Denis de La Réunion, comme l’annonce le Journal de l’île de La Réunion. Cette délocalisation du procès, loin de Mayotte, a été décidée pour garantir l’impartialité de la justice, compte tenu du statut d’élu de M’déré et de la sensibilité de l’affaire.
Réagissant à la controverse, M’déré avait exprimé ses regrets sur Facebook, affirmant que ses paroles avaient dépassé sa pensée. Malgré ses excuses, l’affaire a suscité l’intervention du procureur de la République, Yann Le Bris, et l’attention de plusieurs associations, dont la Ligue des droits de l’Homme, SOS Racisme, ainsi que le député de Saint-Denis (La France insoumise) Thomas Porte, qui se constitueront parties civiles.
Le procès de M’déré s’annonce comme un moment clé, non seulement pour la justice, mais aussi pour la société mahoraise dans son ensemble, car il aborde des questions sensibles liées à la violence urbaine et aux réactions qu’elle suscite chez les élus et les citoyens.