Une querelle dans un habitat de fortune
Les faits rapportés par L’info Kwezi se sont déroulés dans un quartier où les cases en tôle sont légion, souvent habitées par des personnes sans ressources. La tranquillité relative de ce village illégal a été perturbée lorsqu’un des habitants, habitué à faire venir des « amis » pour des soirées bruyantes, a laissé ses invités dormir dans des cases inoccupées.
Un homme, se présentant comme le propriétaire d’une de ces cases, s’est rendu sur place pour vérifier que son logement n’était pas squatté. À son arrivée, il découvre un occupant endormi sur son matelas, dans une pièce jonchée d’excréments, reflétant des conditions d’hygiène déplorables.
La violence éclate
Tentant de chasser l’intrus, le « propriétaire » est rapidement confronté à un autre individu, celui qui aurait placé l’occupant dans la case. La situation dégénère, et les machettes sont brandies. Après une violente dispute, c’est finalement celui qui a installé l’occupant qui subit le plus gros coup. Dans un accès de rage, il détruit complètement la case en tôle.
Un marché sombre de la sous-location
Cette querelle révèle un problème beaucoup plus large à Mayotte : le trafic de sous-location de logements insalubres. Derrière chaque case en tôle inoccupée se cache souvent un marchand de sommeil, qui exploite la misère en louant ces abris précaires à des personnes encore plus démunies. Ce phénomène est en constante progression, alimenté par la pénurie de logements décents sur l’île.