Depuis le début de l’épidémie aux Comores le 2 février 2024, et sa propagation à Mayotte le 18 mars, le nombre de cas signalés s’élève à 85, dont 68 autochtones. La commune de Koungou, en particulier, est un foyer actif de l’épidémie, en raison de ses conditions de vie précaires.
Santé publique France assure une veille épidémiologique constante, réalise des enquêtes de terrain, et partage ses découvertes avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte. Cette collaboration vise à retracer et à interrompre les chaînes de transmission du choléra, tout en informant régulièrement le public et les professionnels de santé à travers des points épidémiologiques.
De plus, l’agence joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en vaccins et médicaments, gérant les stocks nécessaires pour faire face aux urgences sanitaires. À ce jour, 4 456 contacts de cas ont été vaccinés.
Face à l’urgence, Santé publique France a également mobilisé 86 réservistes sanitaires pour appuyer les efforts locaux, notamment en vaccination et en investigation épidémiologique. Ces professionnels de santé volontaires sont cruciaux pour renforcer l’offre de soins et la réponse rapide à l’épidémie.
La situation requiert une mobilisation accrue de volontaires en santé. Les professionnels intéressés sont encouragés à rejoindre la Réserve sanitaire pour participer activement à la lutte contre le choléra à Mayotte et aider à prévenir sa propagation. Pour plus d’informations, les intéressés peuvent visiter le site de Santé publique France.