Ouangani : un adolescent de 16 ans tué à l’arme blanche, un suspect arrêté

par | 13 Mai 2024 | Insécurité, Justice

Vendredi, une tragédie a secoué la commune de Ouangani à Mayotte. Un jeune garçon de 16 ans a été mortellement poignardé en plein thorax dans le village de Barakani. Malgré l'intervention rapide des secours, la victime s'est effondrée et n'a pu être réanimée.


Les autorités ont rapidement été alertées et une enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie. Un suspect, également âgé de 16 ans, a été arrêté et, durant son interrogatoire, a avoué être l’auteur du coup fatal. Il a été mis en examen pour homicide par un juge d’instruction et placé en détention provisoire. En raison de son âge, la peine maximale encourue pourrait être réduite à 15 ans, au lieu de 30 ans si l’accusé était majeur rapportent nos confrères de L’info Kwezi.

Règlement de comptes mortel à Bandraboua : un jeune homme de 21 ans tué par balle

Le mobile du crime reste indéterminé, bien que tout porte à croire à un possible règlement de comptes entre bandes rivales. Le procureur a souligné que les motivations précises sont encore floues.

Face à cette escalade de violence, le maire de la commune, Ambdi Youssouf, a exprimé son soutien à la famille du défunt et a appelé à la retenue pour éviter tout acte de vengeance. Un couvre-feu a été instauré pour les jeunes mineurs jusqu’à la fin du mois, afin de prévenir d’autres incidents.

Ce meurtre est le troisième homicide en quelques semaines à Mayotte, un contexte de violence croissante donc malgré le cadre de l’opération Mayotte Place Nette.


S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Peine allégée en appel pour les attaquants de la Gendarmerie de Sada

Peine allégée en appel pour les attaquants de la Gendarmerie de Sada

La chambre d’appel a rendu sa décision ce mercredi 3 juillet concernant les deux hommes initialement condamnés à quatre ans de prison ferme pour avoir commandité l’attaque de la gendarmerie de Sada, survenue fin janvier lors des mouvements de barrages. La condamnation a été confirmée, mais la peine a été réduite à deux ans de prison ferme.