Originaires des Comores voisines, les premiers cas ont été détectés chez des migrants. La propagation s’est accélérée avec l’apparition des premiers cas autochtones à Koungou fin avril rapporte BFMTV.
Le gouvernement a déployé d’importantes mesures sanitaires pour endiguer l’épidémie. Plus de 3.700 personnes ont été vaccinées, notamment dans le quartier de Kirson, et des distributions d’eau potable sont régulièrement organisées pour prévenir la transmission de la maladie.
Bien que l’épidémie soit considérée comme contenue à Mayotte, les experts soulignent la nécessité d’une action continue et de ressources suffisantes pour la gestion de l’eau et la vaccination, particulièrement aux Comores.
Cette situation illustre la complexité de gérer une telle crise sanitaire dans une région aux ressources limitées.
Quant au risque de propagation en métropole, il reste extrêmement faible. Les systèmes de santé en France métropolitaine sont bien équipés pour détecter, isoler et traiter les cas de choléra importés. La dernière épidémie significative en métropole remonte à 1986, liée à des cas importés d’Afrique du Nord.