Depuis le premier cas autochtone signalé le 6 avril à Labattoir, l’épidémie a rapidement progressé. Les symptômes, souvent similaires à ceux de la grippe, peuvent évoluer vers une forme hémorragique grave, d’où l’importance cruciale du dépistage précoce. L’ARS insiste sur la nécessité pour les professionnels de santé de rester vigilants et de réaliser des tests PCR dès les premiers signes.
Mesures de prévention renforcées
Pour contrer la propagation du virus, l’ARS rappelle l’importance de la lutte anti-vectorielle. Eliminer les eaux stagnantes, couvrir hermétiquement les réservoirs d’eau et utiliser des répulsifs sont des gestes essentiels pour limiter les populations de moustiques Aedes, vecteurs de la maladie.
Mobilisation des services de lutte anti-vectorielle
Le service LAV de l’ARS, appuyé par des médiateurs locaux et des associations, intensifie ses interventions sur le terrain pour éradiquer les gîtes larvaires et réaliser des désinsectisations ciblées rapportent nos confrères du Journal de Mayotte.