La ministre a insisté sur son approche collaborative au micro de La 1ère : « Mon objectif n’est pas d’imposer un texte tout fait, mais de construire ensemble, en tenant compte des retours des élus locaux, pour aboutir à une proposition solide et consensuelle. »
Les échanges ont été particulièrement animés autour de la proposition de conditionner la fin du titre de séjour territorialisé à l’abrogation du droit du sol. Les maires, attentifs et engagés, ont partagé leurs perspectives, soulignant l’importance de ces modifications législatives pour l’avenir de l’île. Issimalou Hamada, maire de Tsingoni et vice-président de l’association des maires, a salué cette initiative gouvernementale : « C’est la première fois qu’une réelle écoute des Mahorais est mise en avant par le gouvernement. »
Cependant, des points de désaccord subsistent, comme l’a relevé Mikidache Houmadi, maire de Dzaoudzi-Labattoir : « Il semble y avoir un malentendu sur les conditions liées à l’abrogation du droit du sol. Nous attendons des clarifications.«