La requête de Jean-Hugues Ratenon au préfet pour prévenir une escalade de la violence à La Réunion, en réclamant des mesures drastiques telles que l’expulsion des individus violents et l’arrêt du transfert de détenus de Mayotte, a suscité une vive réaction des Forces vives de Mayotte. Ces dernières critiquent un manque de solidarité et perçoivent la démarche du député comme unilatérale et politiquement motivée rapporte le JDM.
La situation actuelle, exacerbée par des décisions politiques récentes, notamment la suppression annoncée des titres de séjour territorialisés, menace le vivre ensemble et la cohésion entre les deux îles.
Le député réunionnais exprime sa crainte que La Réunion ne devienne un « Mayotte bis » en termes de violence, une position qui, selon les Forces vives de Mayotte, néglige les appels à l’aide lancés par les Mahorais depuis des années face à une pression migratoire et à une violence croissantes.
L’opération Wuambushu à Mayotte, destinée à renforcer la sécurité et à lutter contre l’immigration clandestine, est également au cœur des critiques. Ratenon, ayant précédemment exprimé son opposition à cette initiative, est accusé par les Forces vives de négliger les enjeux de sécurité qui affligent Mayotte depuis longtemps.
Le communiqué des Forces vives appelle à une solidarité inconditionnelle entre les territoires français de l’océan Indien, critiquant la gestion du Fonds d’Intervention Régional (FIR) et le manque de ressources équitablement réparties entre Mayotte et La Réunion. Ils demandent une reconnaissance des injustices subies par Mayotte et des excuses publiques pour la stigmatisation subie, soulignant le besoin d’un soutien inconditionnel pour améliorer la qualité de vie sur l’île.
Le communiqué de Jean-Hugues Ratenon au préfet par confrères Réunionnais de Zinfos974 :