Anjouan est particulièrement touchée avec 1,237 cas confirmés et 26 décès. Les autorités sanitaires associent ce pic à la mobilité accrue de la population durant le Ramadan et les festivités de l’Aïd El-Fitr, exacerbant la propagation de la maladie.
Les conditions d’hygiène précaires et le manque d’infrastructures sanitaires adéquates aggravent le problème, avec des débits d’eau réduits et une gestion insuffisante des déchets. La densité de population élevée et les pratiques d’assainissement inadéquates dans certaines zones contribuent également à cette crise sanitaire rapporte Le JDM.
Les autorités ont activé un plan de mobilisation sanitaire, engageant des agents de santé communautaire et des étudiants en médecine pour renforcer les équipes sur le terrain. Le président Azali Assoumani a visité les îles touchées pour soutenir les efforts de lutte contre cette épidémie, qui rappelle les épisodes tragiques de choléra des décennies passées. Les données officielles indiquent un taux d’attaque alarmant, avec 177 cas pour 100,000 habitants à l’échelle nationale, soulignant l’urgence de la situation.