Le différend entre les différentes parties concernant la souveraineté de Diego Garcia a récemment été tranché par la justice internationale, qui a donné raison à l’île Maurice. Toutefois, les États-Unis, locataires de cette base depuis de nombreuses années, redoutent les liens étroits entre Maurice et la Chine, qui a manifesté des ambitions expansionnistes dans l’océan Indien. Ainsi, ils préfèrent avoir la Grande-Bretagne comme bailleur allié de confiance.
Le scénario envisagé serait donc une forme de sous-location : Maurice céderait Diego Garcia pour une période de 99 ans, et les Britanniques le loueraient ensuite aux Américains. Cette base stratégique, qui abrite actuellement 1 700 militaires et 1 500 contractuels civils, comprend un aéroport ainsi qu’un port où sont stationnés des bombardiers, des navires de guerre et des sous-marins. De plus, elle héberge le commandement de la force spatiale des États-Unis. Le contrat de location proposé est similaire à celui qui existait à Hong Kong.
Tous les regards se tournent maintenant vers l’île Maurice, qui doit donner sa réponse à cette proposition complexe. Les négociations en cours soulèvent de nombreuses interrogations quant à l’avenir de la région et à l’équilibre géopolitique dans l’océan Indien. Cette décision aura sans aucun doute des conséquences majeures sur les relations entre les différentes puissances mondiales et sur la stabilité régionale.
Il convient donc de suivre de près l’évolution de ces pourparlers, qui pourraient façonner l’avenir de Diego Garcia et avoir un impact significatif sur les relations internationales.
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