Cette démarche s’inscrit dans un contexte de division au sein du mouvement qui paralyse l’île.
Safina Soula et ses alliés encouragent les Mahorais à opter pour d’autres formes de mobilisation, soulignant l’importance de créer un environnement propice aux discussions avec Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, attendue le 26 février. « Lever les barrages est un gage de notre volonté de collaborer avec le gouvernement pour améliorer la situation à Mayotte. Si aucune loi satisfaisante pour Mayotte n’est adoptée d’ici le 22 mai, nous pourrions envisager de réinstaurer les barrages. C’est le moment de capitaliser sur nos acquis », affirme Soula.
La conférence a également permis de distinguer les figures soutenant la fin des blocages, parmi lesquelles Sylviane Amavie et Zaïdou Bamana, rappelant l’origine du mouvement dans la contestation contre un camp de demandeurs d’asile à Cavani.
Soula et Amavie appellent à l’unité du mouvement, insistant sur des demandes communes au gouvernement, notamment l’abrogation du titre de séjour territorialisé, une revendication de longue date.
Zaïdou Bamana a mis en lumière la menace islamiste croissante à Mayotte, tandis que Saïd Mouhoudhoiri a questionné l’efficacité et les implications de l’état d’urgence sécuritaire, suggérant la recherche d’alternatives pour restaurer la sécurité rapporte le JDM.
Les leaders appellent à la cohésion, rappelant que l’unité est cruciale pour maintenir un dialogue constructif avec l’État, dans un contexte où la division risque d’affaiblir le mouvement.