Cette décision, prise juste avant l’échéance du délai de quatre mois fixé pour la réorganisation des élections, démontre l’urgence de redresser la situation rapporte le média Les Nouvelles de Mayotte.
Cependant, l’arrêté souffre d’une erreur notable : une confusion dans l’année indiquée, mentionnant 2023 au lieu de 2024. Ce détail, bien qu’apparemment mineur, soulève des questions sur la validité de la procédure engagée. Malgré cela, la CMA dispose désormais jusqu’au 7 juin pour établir et transmettre une liste électorale révisée, qui devra ensuite être remise au préfet au plus tard le 11 juillet 2024.
La tâche s’annonce complexe, compte tenu de l’arrêt prolongé des activités de la CMA, du non-paiement des agents et du blocage des données informatiques par la société en charge, en raison de factures impayées. Bien que ces obstacles semblent avoir été surmontés, la mise à jour de la liste nécessitera un travail minutieux pour identifier les ressortissants actuels, éliminer les noms obsolètes et intégrer les nouveaux membres, tout en respectant les critères d’ancienneté pour l’éligibilité électorale.
Cette démarche, essentielle à la reprise des activités normales de la CMA, s’accompagne d’incertitudes quant au statut de la commission provisoire, actuellement en charge des affaires courantes, dont le mandat et les responsabilités futures restent à clarifier.