Avec 636 détenus pour une capacité initiale de seulement 278 places, l’établissement détient le taux de surpopulation le plus élevé de France. Selon Vincent Pardoux, intervenant sur radio france, cette situation critique se traduit par « 270 matelas au sol« , un indicateur frappant des conditions précaires et surchargées dans lesquelles vivent les détenus.
Cette surpopulation carcérale s’inscrit dans un contexte de violence croissante à Mayotte. Le week-end dernier a marqué un tournant tragique avec la mort par balle d’un jeune, un adolescent de 17 ans, sur fond de rivalités entre bandes de quartier.
Ces événements soulignent les défis sécuritaires et sociaux auxquels l’île est confrontée.