À l’issue de discussions à la préfecture avec les services de l’État, elle a souligné que les mesures habituellement associées à l’état d’urgence, telles que les assignations à résidence ou les perquisitions nocturnes, ne seraient pas pertinentes ou applicables à Mayotte, en raison de particularités locales, comme l’absence d’un système d’adressage complet.
Face aux attentes des collectifs et des habitants de l’île, la ministre a exprimé une orientation différente pour améliorer la situation sécuritaire. Le gouvernement privilégiera une approche basée sur le renforcement des effectifs des forces de l’ordre et la mise en œuvre d’actions ciblées et quantifiables. Cette décision écarte donc la mise en place de l’état d’urgence sécuritaire, mais réaffirme l’engagement de l’État à assurer un niveau de sécurité élevé à Mayotte, en réponse aux préoccupations exprimées par la population et les collectifs locaux.