Dès 9 heures, gendarmes et policiers ont sécurisé le périmètre pour faciliter le travail des agents de nettoyage qui ont évacué trois tonnes de déchets. Les migrants, estimés entre 300 et 500, ont été sommés de conserver uniquement leurs objets personnels les plus précieux durant l’opération.
Selon le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, l’intervention répondait à une urgence sanitaire, notamment au risque de choléra, et à une nécessité de rétablir l’ordre public. Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a quant à lui souligné les efforts de nettoyage et la complexité de la situation, reconnaissant que la recherche de solutions de logement adéquates serait un processus de longue haleine rapporte Mayotte Hebdo.
L’absence de propositions concrètes pour le relogement des migrants a suscité des inquiétudes parmi les concernés et les observateurs, d’autant plus que les migrants ont pu regagner le site une fois le nettoyage terminé, laissant présager un retour à la situation initiale. Le préfet a assuré que des efforts étaient en cours pour offrir des alternatives, notamment pour les femmes et les enfants, mais a admis que le manque de structures d’accueil reste un défi majeur.