Kiki a également mis en évidence des erreurs de concordance entre le nombre d’inscrits, de votants et de suffrages exprimés.
Bien que les décisions de la Cour suprême soient normalement définitives et irrévocables, Daoudou espère que les juges pourraient revoir leur position.
L’ancien allié d’Azali Assoumani
Mohamed Daoudou était autrefois l’un des plus fidèles alliés d’Azali Assoumani. Il a occupé le poste de ministre de l’Intérieur jusqu’en 2021, avant de se dissocier du président actuel. Cette dissidence est d’autant plus remarquable que Daoudou avait lui-même combattu les contestations de l’élection d’Azali Assoumani en 2019, pour des raisons similaires à celles qu’il invoque aujourd’hui.
L’espoir de faire annuler les résultats
Malgré les obstacles, Mohamed Daoudou ne baisse pas les bras et continue de demander l’annulation des résultats de l’élection présidentielle. Il réclame également un recomptage des bulletins du scrutin du 14 janvier. Bien que ses chances de succès soient minces, Daoudou reste déterminé à faire valoir ses arguments et à obtenir justice. La classe politique, quant à elle, semble prête à abandonner la bataille après avoir dénoncé la fraude électorale.