Ces organisations ont publié un communiqué conjoint critiquant l’approche adoptée par le gouvernement, qu’elles considèrent comme une simple réponse sécuritaire aux problèmes complexes de Mayotte, accentuant ainsi les difficultés sociales et sanitaires déjà précaires sur l’île.
Selon ces associations, bien que l’intention de rétablir la sécurité soit louable, les méthodes utilisées, notamment la destruction de 1.300 habitations et le renforcement des mesures contre l’immigration, risquent de violer les droits fondamentaux des résidents, en particulier des individus vulnérables. Elles soulignent que les opérations précédentes n’ont pas réussi à traiter les causes sous-jacentes des problèmes à Mayotte, telles que les disparités politiques, économiques et sociales rapporte Mayotte Hebdo.
L’Unicef et ses partenaires expriment également leur préoccupation quant au risque accru de propagation de maladies hydriques, comme le choléra, en raison de l’accès restreint à l’eau potable et des contrôles d’identité près des points d’eau et des centres de santé. Ceux-ci pourraient dissuader les malades de chercher des soins, aggravant ainsi la crise sanitaire.
Lire l‘article de l’UNICEF France sur leur site internet.
Face à cette situation, les associations appellent à une révision urgente de cette stratégie et à l’adoption de mesures garantissant les droits et la protection de tous les enfants et habitants de Mayotte.