Parallèlement, Nicole Belloubet fait son retour au gouvernement en remplaçant Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale, cette dernière restant en charge des Sports et de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
Marie Guévenoux, âgée d’une quarantaine d’années et native d’Amiens, a gravi les échelons au sein de Renaissance, le parti auparavant connu sous le nom de La République en marche. Sa carrière politique, débutée à droite aux côtés d’Alain Madelin et au sein des Jeunes populaires de l’ex-UMP, a pris un tournant décisif lorsqu’elle a rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron, encouragée par Édouard Philippe. Élue pour la première fois députée en 2017, elle a occupé des postes clés à l’Assemblée nationale, notamment celui de première questeure depuis 2022.
Sa nomination intervient dans un contexte particulièrement tendu à Mayotte, où elle devra s’attaquer sans délai à la crise engendrée par les manifestations exigeant des mesures contre l’insécurité et l’immigration clandestine.
Philippe Vigier, surnommé « Monsieur Crise de l’eau » pour son engagement dans la résolution de la crise hydrique à Mayotte, quitte son poste après une série de visites sur l’île et des efforts pour améliorer les infrastructures locales. Toutefois, sa fin de mandat a été marquée par des controverses qui ont érodé sa crédibilité dans les territoires ultramarins.
Le gouvernement Attal accueille également de nouveaux ministres et secrétaires d’État, parmi lesquels Nicole Belloubet à l’Éducation nationale, et maintient des figures comme Amélie Oudéa-Castéra, désormais en charge des Sports et de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques rapporte Mayotte Hebdo.
Ce remaniement illustre la volonté du gouvernement de répondre aux enjeux actuels de l’Outremer et d’autres secteurs clés, tout en intégrant des compétences diversifiées au sein de l’exécutif.