Dans leur communiqué rapporté par La 1ère, les Forces Vives reprochent au recteur de se focaliser sur des aspects de la législation qui, selon eux, contribuent au « sous-développement et à la violence » quotidienne à Mayotte. Ils insistent sur le fait que les lois de la République doivent être appliquées « pleinement et entièrement » sur le territoire. Leur principale revendication est la fin du titre de séjour territorialisé, qui limite les opportunités éducatives des jeunes Mahorais en métropole et en Europe.
NDLR; Cette intervention du recteur d’académie hier chez nos confrères de La 1ère en est la cause.
Le collectif pointe également du doigt l’échec du système éducatif local à fournir des perspectives d’avenir aux jeunes, entraînant un sentiment de trahison et de frustration. « Des milliers d’enfants attendent dehors, sans aucune possibilité de poursuivre des études supérieures, faute de papiers« , déplorent ils.
La situation à Mayotte reste tendue, les Forces Vives exprimant leur mécontentement face à l’administration locale et nationale. « Nous sommes contrariés que nos enfants ne puissent pas aller à l’école. Mais il faut reconnaître que depuis de nombreuses années, il n’y a pas d’école à Mayotte en raison des violences chroniques« , conclut le communiqué.