Les détails de ces attaques ont été divulgués lors d’une audience au tribunal judiciaire, où des membres de la police ont décrit un assaut coordonné contre eux, faisant état d’un niveau de violence sans précédent. L’un des policiers, blessé lors de l’incident, a témoigné de l’agressivité des assaillants, soulignant l’utilisation de machettes et de pierres.
Trois adultes ont été jugés pour ces violences, avec des accusations centrées sur l’incitation à la violence et la coordination des attaques. Les déclarations des jeunes interpellés indiquent qu’ils auraient agi sous les ordres de membres influents du comité de quartier, utilisant un groupe WhatsApp pour organiser les attaques contre les forces de l’ordre selon nos confrères du Journal de Mayotte.
Le tribunal a entendu des témoignages poignants de victimes, y compris un motocycliste et un agent de radiologie, qui ont partagé les conséquences traumatisantes de leur confrontation avec les violences urbaines. L’accusation a plaidé pour une peine sévère pour les commanditaires présumés, mettant en avant leur rôle actif dans l’escalade de la violence.
Finalement, le jugement a abouti à des condamnations pour deux des accusés, reflétant la gravité des faits et la nécessité de restaurer l’ordre et la sécurité dans la région. Le cas de Tsoundzou est devenu emblématique des défis auxquels sont confrontées les autorités pour gérer la violence et le désordre dans certaines zones de Mayotte.