Leur objectif : restaurer le dialogue et trouver des solutions à la crise qui paralyse l’île depuis trois semaines. Ils entendent rencontrer les services de l’État, les élus locaux ainsi que les collectifs de manifestants, afin de rétablir la paix publique et demander la levée des barrages, jugés préjudiciables à l’économie, à la sécurité et à la santé publique rapporte Mayotte Hebdo.
Parmi les annonces majeures, Gérald Darmanin a évoqué la suppression du droit du sol à Mayotte, proposant que pour être reconnu Français, il faudra être né de deux parents français. De plus, il a annoncé la fin du titre de séjour territorialisé, s’alignant ainsi sur les directives du président de la République. Ces mesures seront inscrites dans une loi spécifique pour Mayotte, dont Marie Guévenoux sera chargée. Cette démarche vise à garantir des droits égaux pour tous les Mahorais, tout en assurant une meilleure gestion de l’immigration et des flux migratoires.
Par ailleurs, le gouvernement annonce une série de mesures pour contrôler l’immigration clandestine, notamment en accélérant le démantèlement du camp de Cavani et en renforçant les patrouilles maritimes pour empêcher les passages illégaux. Ces actions s’accompagnent de l’arrivée de renforts, tels que le GIGN, pour assurer un changement radical dans la politique de contrôle des frontières à Mayotte.