Les syndicats mahorais exigent un ajustement du SMIC

par | 3 Juin 2024 | Economie

Avant la présentation du projet de loi Mayotte, les syndicats se mobilisent pour obtenir un alignement immédiat des droits sociaux avec ceux de la France métropolitaine. L’intersyndicale composée de la CFDT, la CGT-Ma, FO et le Snuipp-FSU a publié un communiqué appelant à une "plus grande considération de la part de l'État".


Réclamations des syndicats

Les syndicats insistent sur la nécessité d’un alignement immédiat sur le droit commun, notamment en ce qui concerne le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic). Actuellement, le Smic brut est de 1 766,92 € en métropole contre 1 334,67 € à Mayotte. Les organisations syndicales estiment que la situation économique et sociale de l’île justifie une harmonisation rapide et non une convergence progressive rapporte La 1ère.

Opposition des entreprises et position de l’État

Le Medef prône une convergence progressive jusqu’en 2031, arguant que les entreprises ne survivraient pas à un alignement immédiat. De son côté, l’État, par la voix de Marie Guevenoux, la ministre déléguée aux Outre-mer, a déclaré qu’il ne financerait pas cet alignement, laissant la charge aux entreprises locales, qui refusent cette responsabilité.

Mobilisation syndicale

Les syndicats sont déterminés à faire entendre leurs revendications. Ils préviennent que « les salariés sont prêts à combattre les discriminations et à lutter pour leurs droits« . Cette détermination se manifeste alors que les discussions autour du projet de loi Mayotte se poursuivent, mettant en lumière les tensions sociales et économiques de l’île.


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