Lors de son discours à l’hôtel de ville de Mamoudzou, Lisnard a souligné que l’État français doit prendre des mesures concrètes pour améliorer les infrastructures et soutenir le développement économique de Mayotte, qui n’a pas bénéficié d’une aide similaire à celle des autres départements d’outre-mer après la Seconde Guerre mondiale. Il a rappelé les engagements historiques pris avec les « 4 vieilles colonies » en 1946, qui contrastent fortement avec la situation actuelle de Mayotte rapportent nos confrères du Journal de Mayotte.
Le président de l’AMF a également évoqué les défis spécifiques de l’île en termes de fiscalité locale, critiquant le modèle actuel de compensation fixe par l’État qui, selon lui, ne suffit pas à garantir l’autonomie financière nécessaire. Il a insisté sur le fait que sans un contrôle efficace de l’immigration et sans un investissement substantiel dans les infrastructures, Mayotte ne pourra pas progresser de manière significative.
Lisnard a appelé à une meilleure coordination entre les services étatiques et les collectivités locales pour répondre aux besoins urgents en eau, éducation et gestion des déchets, soulignant que les solutions à long terme nécessitent des investissements conséquents et une planification rigoureuse.