Détails sur les technologies envisagées :
- Drones marins et aériens : Déploiement de drones de surveillance maritime depuis des plateformes variées, y compris des vedettes de la gendarmerie maritime ou depuis des points terrestres stratégiques comme l’îlot Mtsamboro. Ces drones, testés en 2023 par DiodonDrone, compléteraient les capacités de reconnaissance et de surveillance.
- Caméras mobiles de surveillance terrestre : Installation de caméras autonomes en énergie, conçues pour détecter mouvements de véhicules et individus, enrichissant les moyens de surveillance à terre, en complément des patrouilles.
- Vision nocturne et détection acoustique : Utilisation de jumelles de vision nocturne adaptées au milieu maritime tropical et de capteurs acoustiques (hydrophones) pour distinguer les embarcations de migrants des bateaux de pêche, améliorant ainsi la précision des interventions.
- Centre de commandement et de contrôle : Mise en place d’un centre dédié à la coordination des opérations de surveillance maritime, centralisant les données recueillies par les différents dispositifs technologiques pour une réaction rapide et efficace.
Cette stratégie d’arsenal anti-migrants soulève des questions quant à son impact sur la communauté, l’écosystème maritime et les relations avec les pays voisins.
Source : Le Journal de Mayotte.