Cette décision intervient dans un contexte de tensions marqué par l’assassinat d’un jeune homme à Majicavo sur fond de guerre de gang.
Au-delà de l’insécurité et des violences, Mayotte se heurte à un autre problème majeur : la déforestation. Avec une pratique destructrice d’arrachage, de défrichage et de brûlage, même dans les zones cruciales pour la biodiversité, l’île se positionne comme le département français le plus touché par ce fléau. Cette déforestation a un impact direct sur les ressources en eau, vitales pour la population.
Face à la pression démographique et à la quête de terres cultivables, Michel Charpentier, président des naturalistes de Mayotte, souligne l’urgence de trouver des alternatives. La permaculture et l’agroforesterie émergent comme des solutions prometteuses pour une gestion durable des terres.
Sidi Souffou, coordinateur socioagricole chez Agro Concept, mise sur le bio pour inverser la tendance dans un entretient accordé à RFI. Avec douze agriculteurs déjà certifiés et un objectif de cent dans les deux prochaines années, l’espoir est de promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement, capable de lutter efficacement contre la déforestation.