Les discussions parmi les Forces vives concernant le maintien des barrages restent sans consensus. Lors d’une réunion tenue à la Maison des Jeunes et de la Culture de M’roalé, à Tsingoni, une soixantaine de leaders et référents des barrages n’ont pas réussi à s’accorder sur la levée ou la poursuite des blocages. Parmi les participants, une majorité souhaite continuer la grève, évoquant l’exigence d’un état d’urgence sécuritaire. Cependant, deux figures du mouvement, Saïd Kambi et Saïd Hachim, se prononcent en faveur du maintien, tandis que Safina Soula et Abdou Badirou appellent à leur levée. Cette division intervient une semaine après la réception de promesses gouvernementales adressées au mouvement, incluant des mesures sur l’immigration. La réunion s’est conclue sur une note de division, avec certains participants quittant la salle avant la fin. Abdou Badirou en particulier, exprime sa décision de se retirer temporairement, estimant que les objectifs initiaux ont été atteints.
Des naufrages mortels attribués aux méthodes de la police aux frontières
Un rapport explosif met en cause les pratiques de la police aux frontières à Mayotte. Selon une enquête conjointe de Lighthouse Reports, Le Monde, Arte, Der Spiegel et The Times, plusieurs naufrages de kwassas et la mort de migrants seraient directement liés aux techniques d’interception en mer.