Madi Madi Souf, également maire de Pamandzi, a appelé à une compréhension plus profonde de la « souffrance légitime des Mahorais » et à la reprise du dialogue pour résoudre la crise actuelle.
La situation tendue sur l’île est exacerbée par l’envoi massif de forces de l’ordre pour démanteler les barrages routiers, ce qui, selon Madi Madi Souf, n’a fait que renforcer le mouvement de contestation et radicaliser les positions. Il souligne l’urgence de traiter la question de l’immigration africaine, qui inquiète les élus et la population, et appelle à une intervention rapide pour intercepter et refouler les migrants avant qu’ils n’atteignent les eaux territoriales de Mayotte.
Par ailleurs, Madi Madi Souf demande l’accélération des efforts diplomatiques pour favoriser la solidarité nationale et faciliter le rapatriement des migrants vers la France métropolitaine, en vue de les répartir sur le territoire hexagonal.
Il met en avant les chiffres alarmants des atteintes aux biens et aux personnes ainsi que le surpeuplement de la prison de Majicavo, preuve selon lui que la lutte contre l’insécurité n’est pas maîtrisée.
En conclusion, Madi Madi Souf souligne que la situation actuelle est le résultat direct de l’exaspération de la population face à une immigration massive et incontrôlée, et à un sentiment d’abandon par l’État rapporte Mayotte Hebdo.
Dans ce contexte, la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) a annoncé la reprise des navettes de barges entre Petite-Terre et Grande-Terre dès 10h15, mardi matin, après une interruption due à des manifestations. L’intervention des gendarmes, sollicitée par le préfet, a permis de libérer les accès des gares maritimes de Mamoudzou et de reprendre le service de transport maritime vital pour l’archipel.