La présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, invoque des raisons économiques et sécuritaires pour justifier cette initiative qui pourrait affecter environ 250 000 réfugiés hébergés dans le pays selon cet article de La 1ère.
Cette politique, si mise en œuvre, pourrait entraîner un déplacement de ces populations vers d’autres destinations, dont Mayotte. Notre île située à proximité des côtes africaines, est accessible via un trafic maritime régulier depuis Dar es Salaam notamment. Cependant, la filière migratoire vers Mayotte est encore peu développée et largement méconnue des réfugiés burundais, congolais et rwandais, la plupart n’ayant jamais entendu parler de cette île.
L’île de Mayotte, malgré sa proximité géographique, reste un territoire méconnu pour la majorité de ces réfugiés. Elle pourrait néanmoins apparaître comme une option dans leur quête de sécurité et de stabilité. Toutefois, ces réfugiés pourraient se retrouver confrontés à une réalité difficile, Mayotte étant souvent considérée comme une impasse migratoire, un lieu où les perspectives d’avenir et les opportunités sont limitées.
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