Cependant, cette réélection ne fait pas l’unanimité, notamment à Mohéli où les résultats sont contestés par les candidats de l’opposition.
Les gouverneurs issus de la mouvance présidentielle ont également été déclarés vainqueurs dans les trois îles de l’Union des Comores : Anjouan, Mohéli, et Grande Comore. Toutefois, ces résultats provisoires doivent être validés par la Cour suprême dans un délai de 15 jours rapporte Mayotte Hebdo.
L’opposition a rapidement exprimé son mécontentement, dénonçant des pratiques de bourrage d’urnes sur tout le territoire. Des accusations que le directeur de campagne d’Azali Assoumani a contestées.
La Ceni a enregistré un taux de participation de 16.30%. Azali Assoumani, au pouvoir depuis 1999 suite à un coup d’État, a été réélu en 2016 après un premier mandat démocratique. En 2018, il a modifié la constitution pour changer le système de présidence tournante, un mouvement qui a suscité des controverses.
Lors de son discours après la proclamation des résultats, Azali Assoumani a souligné les efforts de son pays pour renforcer la démocratie et l’état de droit. Cependant, la présence de missions d’observation internationale a relevé plusieurs irrégularités lors du scrutin, notamment des retards dans l’acheminement du matériel électoral et des incohérences dans les listes électorales.
Cette élection soulève des questions sur la stabilité politique aux Comores, dans un contexte de mécontentement croissant de l’opposition et de défis démocratiques à relever.