Dernier coup de filet en date : une intervention des gendarmes sur la plage de Sohoa, où plusieurs individus ont été surpris en pleine tentative de capture rapporte L’Info Kwezi.
Les braconniers avaient déjà retourné une tortue et tentaient de la transporter discrètement vers leur embarcation. Leur objectif était clair : l’abattre à bord avant d’écouler sa chair sur le marché noir, où elle se négocie à prix d’or. Un trafic lucratif qui alimente un commerce illégal persistant malgré les interdictions.
Grâce à une action rapide des forces de l’ordre, la tortue a été sauvée in extremis et les suspects interpellés. Mais cette opération illustre une problématique bien plus vaste. Malgré les campagnes de sensibilisation et la multiplication des patrouilles, le braconnage des tortues demeure un fléau préoccupant. Tant qu’une demande existera, notamment pour sa viande prisée par certains consommateurs, ce commerce clandestin continuera d’alimenter les réseaux illégaux.
Les associations de protection de la faune marine appellent à une répression plus sévère et à des actions de sensibilisation renforcées, pour éviter que ces espèces menacées ne disparaissent sous la pression de la convoitise humaine.