Les Naturalistes, en charge de la préservation de ces espèces, ont constaté que l’animal avait été retourné sur le dos, amputé de ses nageoires et privé de son plastron rapporte le Journal de Mayotte. La viande, très prisée sur le marché noir, aurait été écoulée par des intermédiaires à un prix jusqu’à dix fois supérieur à celui des mabawas.
Cet acte de cruauté met une nouvelle fois en lumière la persistance du braconnage, malgré les efforts déployés pour protéger ces espèces emblématiques. Face à cette tragédie, les Naturalistes ont décidé d’intensifier leurs actions. En collaboration avec les équipes du Pacte de sauvegarde des tortues et les policiers de l’environnement, ils prévoient de renforcer la surveillance des plages de ponte.
Le plan d’action inclut des patrouilles nocturnes participatives, la formation de bénévoles et des campagnes de sensibilisation à destination du grand public. « La lutte contre le braconnage passe par l’éducation, mais aussi par une vigilance accrue sur le terrain », explique un membre des Naturalistes.