Un groupe de femmes riveraines s’est mobilisé pour bloquer l’arrivée de nouveaux réfugiés, occupant les abords du stade et le rond-point jour et nuit. Leur présence s’intensifie en soirée avec l’arrivée de celles qui travaillent. Elles expriment des inquiétudes sur la sécurité, la santé publique et l’impact des réfugiés sur la communauté locale.
Dimanche soir, l’arrivée de 60 Somaliens au stade a enflammé la situation, entraînant des confrontations directes. Des jeunes du quartier ont rejoint les manifestations, accentuant les tensions.
Des incidents, notamment des jets de pierres, ont eu lieu, forçant les forces de l’ordre à intervenir.
Parallèlement, le maire de Mamoudzou manifeste quotidiennement devant le stade pour inciter la préfecture à prendre des mesures, sans succès jusqu’à présent. Les autorités restent silencieuses face à cette crise.
Un témoignage de deux réfugiés congolais, Gloire et Fiston, sur leur situation précaire et de leur désir de quitter Mayotte pour la France métropolitaine dans un article du Journal de Mayotte, démentant les accusations de violence à leur encontre et soulignant les difficultés de communication avec la communauté somalienne.