Selon le média d’investigation, Vigier aurait profité de ces avantages, organisant notamment des dîners privés dans les locaux du ministère, mobilisant personnel et ressources étatiques sous couvert d’une prétendue « tolérance gouvernementale« .
Malgré l’assurance de rembourser les frais engagés pour ces repas et d’autres déplacements, la situation soulève des questions sur les critères d’attribution et de maintien des avantages ministériels. La révélation de ces pratiques contraste avec le témoignage d’autres anciens ministres, contraints de renoncer immédiatement à leurs privilèges suite à un remaniement.
L’article de Médiapart met en lumière une disparité de traitement et une certaine opacité dans la gestion des avantages accordés aux ex-ministres, certains conservant un accès indéfini à des bénéfices normalement réservés en fonction.
Des collaborateurs ministériels se retrouvent également dans une zone grise, travaillant sans rémunération ni cadre légal clair, témoignant d’une gestion incohérente des ressources étatiques.